À propos de moi...

L’année 2020 restera marqué dans nos esprits à tous, en tant qu’étudiante en deuxième année de licence, cette pandémie a chamboulé mes études. La mise en place des cours en ligne s’est avérée plus compliqué que prévu même si en deuxième année de licence cela a dû sans doute être plus simple comparé à certains de mes autres collègues étudiants. Je me suis tout de même bien adapté à ce mode d’étudier bien que je préfère le présentiel. Cette pandémie à surtout marquer un tournant dans mes études, comme beaucoup de citoyens, les confinements m’ont donné une envie de voyager, de profiter et de changer d’air et d’habitues, c’est pour cela que dès mon retour en classe mon besoin a été de partir étudier un an à l’étranger. Cela a été possible et réalisable grâce à l’organisme Erasmus et aux personnels compétent et d’une grande d’aide de mon université. Me voilà donc parti pour ma dernière année de licence à l’université de Tor Vergata à Rome. Le Covid était encore caché au coin de la rue et à vite refais surface durant mon année scolaire, après seulement 3 semaines de présentiel à Rome, me voilà à nouveau confiné en distanciel dans une nouvelle université. La différence étant que maintenant nous savons à quoi nous en tenir, la mise en route du distanciel a donc été beaucoup plus rapide et efficace. Ce nouveau confinement a été plus difficile à vivre socialement étant dans une ville inconnue. Mais je suis certaine que cela a eu des côtés positifs, j’ai vécu à Rome sans l’agitation des touristes ce qui m’a permis de bien découvrir la ville. Du coté scolaire étant une des seules étudiantes étrangère l’accueil a été réellement personnalisé et attentionné par mes professeurs et mes camarades. J’ai trouvé l’organisation des examens plus rapide et efficace qu’en France, tout comme les cours en lignes. Je pense aussi que cette année à l’étranger à influencé mon choix de master. L’objectif étant de continuer dans ce cadre d’étude franco-italienne et d’avoir la possibilité de vivre, étudier et travailler à travers les deux pays. 

Le choix de mon sujet pour le site de master n’est pas anodin, ayant étudier dans les deux pays pendant le covid, j’ai pu noter des différences positives et négatives, je me sentais donc tout à fait crédible pour parler du ressenti des élèves pendant cette pandémie. J’ai alors décidé d’approfondir le sujet en me documentant de divers articles mais aussi en parlant de cette expérience et des différents ressentis avec mes collègues et d’autres étudiants français et italiens. Je suis certaine que le plus gros impact de cette épidémie a été chez les enfants, nous le remarquons dans la vie de tous les jours ils sont profondément marqués. Je m’occupe souvent d’enfants en bas âge et maintenant les protocoles sanitaires font partie de leur quotidien, des choses anormales qu’un enfant n’aurait jamais encore pensé faire il y a 3 ans de cela, sont devenus banales pour la nouvelle génération. Je trouve les enfants de cette nouvelle génération courageux, notamment les lycéens qui vivent dans une insouciance de ce qui va leur attendre pour les épreuves finales, mais aussi avec moi d’informations sur leurs avenirs. C’était impensable pour moi de ne pas avoir une vision sur mon année d’après au niveau des études. Les étudiants d’aujourd’hui gèrent ça plus tôt bien et mieux que nous, notre génération qui avons tendances à se lamenter plus qu’à trouver des solutions, il est évident qu’on a su d’adapter mais tout en souhaitant constamment un retour à la normal sans réaliser que ce retour n’aura peut-être jamais lieu. Nous sommes surement dans une période de transition et d’intégration de nouvelles méthodes d’apprentissages et il faut être prêt à l’accepter.