top of page

« L’enseignement secondaire et supérieur en France et en Italie face à la crise de la covid 19 »

En 2020, les systèmes scolaires et universitaires ont dû faire face à une situation exceptionnelle jamais connu auparavant, la pandémie de Covid-19. Pour la première fois de l’histoire une pandémie mondiale a frappé nos quotidiens. 

Les débuts...

Les annonces se sont multipliées dans les différents pays. En Europe, l’Italie a été le foyer des premiers cas de Covid-19, elle a d’abord été pointé du doigt et a entrepris en premier des mesures pour essayer de contrer cette pandémie, souvent les autres pays de l’Europe ont suivis sur les mesures, appliquant à quelques différences près les mêmes dispositions. 

  • Emmanuel Macron a ainsi annoncé le 12 mars 2020 la fermeture dès le lendemain soir des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et universités en raison de la crise sanitaire, il a dit je cite « c’est à la fois pour protéger les élèves et pour réduire la dissémination du virus ». Cette fermeture devait prendre acte pour quinze jours initialement. Elle était déjà active dans certaines zones, dit « clusters » comme la Haut-Rhin ou la Corse. 

  • En Italie les mesures ont été prises avant la France, le 04 mars 2020 dans un décret le gouvernement communique une fermeture des structures scolaires du 5 au 15 mars.

Accueillis dans un premier temps avec joie de la part de la plupart des élèves européens, ces mesures se sont révélés être un casse-tête voire un enfer autant pour les élèves, les parents et le personnel pédagogique. 

Il est certain que cette pandémie a eu et continue à avoir des impacts positifs et négatives sur les systèmes scolaires et sur l’ensemble des acteurs qui rentrent en jeu dans ceux-ci, des nouveaux moyens ont été intégré depuis le début de la pandémie mais il est intéressant de voir comment les élèves vivent à travers ces évolutions et ces changements. 

Il est aussi pertinent d’analyser ces changements pour comprendre le rôle de nos gouvernements et politiques dans nos systèmes scolaires. A travers des témoignages d’élèves nous verrons que le COVID est devenu l’excuse à la mode donnée par les institutions et les élèves, mais est-ce vraiment toujours la vrai et seule excuse.

homeschooling-g913756c61_1920.jpg

Du côté des élèves...

Les élèves se sont retrouvés du jour au lendemain livrés à eux-mêmes, une longue période d’école à travers les écrans à alors commencé. Revenons un instant sur la mise en place du smart working pour enfant. Au début les écoles et les parents se sont retrouvés dans une totale improvisation sans vraiment de mode emploi sur les démarches à suivre et à adopter. 

Les problèmes rencontrés par les familles ont été les mêmes dans chaque pays, des problèmes de connexions, des problèmes avec la compréhension des cours et la réalisation des devoirs, s’improviser professeurs n’est pas chose simple, utilisé les bons procédés et les bonnes méthodes n’est pas inné, mais surtout travailler avec beaucoup de pédagogie.  Également des soucis de concentration dans un endroit comme la maison non propices à l’étude mais au repos et l’amusement pour la plupart des personnes. Mais aussi des problèmes d’horaires, vivre enfermé 24H sur 24H a complétement déréglé enfants et adultes. Les étudiants subissaient un smart studing soutenu par leurs parents mais qui eux-mêmes à la fois étaient confrontés à de nouvelles méthodes de travail avec l’intégration du smart-working dans les métiers où cela été possible. 

Les enfants et adolescents sont ceux qui ont été le plus impacté, leur enfance a été chamboulé. Alors que l’enfance est l’âge de l’innocence, les enfants se sont retrouvés face à de grande responsabilités devant les mesures instaurés et constamment changé. Même si les mesures pouvaient varier de pays en pays, le ressenti et les impacts été les mêmes. 

Les divers confinements ont installé des nouvelles habitudes dans nos quotidiens, un autre second effet post covid a alors émergé. Une perte totale de motivation et d’envie d’entreprendre. En effet même si le Covid a révélé de nouvelles vocations, elle a aussi accentué les ruptures scolaires, Ces contraintes sanitaires ont aggravé la situation d'élèves déjà en rupture scolaire. Le ministère de l'Education nationale Français rapporte à franceinfo que, pour l'année 2020, "le corps enseignant a perdu de vue 10% des élèves en collèges et lycées et 18% des élèves en lycées professionnels." Mais elles fragilisent aussi des élèves qui jusque-là n'avaient pas rencontré de difficultés particulières. Crises d'angoisse, anxiété ou encore insomnies sont apparues chez ces adolescents en perte de repères.

Le manque de concentration s’est accentué avec les problèmes techniques lié aux cours en ligne, c’est le cas pour Rose lycéenne qui témoigne : "Déjà, en temps normal, à notre âge c'est compliqué de se concentrer en cours Mais se concentrer en étant chez nous, c’est encore plus compliqué. Il y a tant de sollicitations tout autour de nous. »

Chez les parents...

Les parents aussi ont dû affronter cette pandémie comme une épreuve, jouer une carte de vrai soutien morale pour leurs enfants et adolescents alors qu’eux-mêmes vivaient au jour le jour à travers des incertitudes et des manques d’informations. Il est difficile de rassurer son enfant sans rien ne savoir réellement sur le déroule des années scolaires. Il faut faire avec les inquiétudes écoliers mais aussi des parents. 

Un autre problème s'est aussi présenté aux parents infectés par le virus, il n’a pas été simple de gérer cette nouvelle maladie, voici un témoignage d’une maman : 

Je suis en « confinement du confinement » puisque isolée dans ma chambre. Mon mari, mes 4 enfants et ma mère (heureusement qu’elle est là !) se partagent le reste de la maison. J’ai eu entre autres beaucoup de fièvre et des symptômes respiratoires, que c’est angoissant d’avoir du mal à respirer… Surtout moi qui suis habituellement flippée ! Une nuit, j’ai eu peur, franchement. Je commence à aller mieux, ouf, mais je suis complètement HS.
Les enfants (entre 1 et 7 ans) sont entre de bonnes mains, entre leur père et leur mamie. Je ne me fais pas trop de souci pour eux mais ils me manquent terriblement. Nous leur avons interdit de franchir le seuil de ma porte, je ne vous dis pas les pleurs,les râleries et les disputes.Papa fait l’école le matin aux plus grands pendant que mamie gère l’intendance. L’après-midi, mon mari télétravaille et ma mère s’occupe des enfants. On a lâché un peu de lest question éducation, difficile de faire autrement car tout est bouleversé pour eux comme pour nous. Et ma foi, de mon lit, je trouve que mes enfants ont gagné en autonomie.

Nous notons que les parents eux-mêmes vivent au jour le jour et agissent dans l’improvisation. Difficile de lâcher prise en tant que parents qui gèrent un quotidien chronométré et bien pensée. Cela a donc aussi du bon, tout comme les enfants, les adultes ont appris à lâcher prise. les enfants ont gagnés en autonomie comme le remarque cette maman, et sans doute plus vite que ce que les parents eu-mêmes pouvaient penser.

bottom of page